Bénin : les députés tous de la majorité présidentielle adoptent à l'unanimité le budget de l'année 2021

Le texte repose sur un taux de croissance du PIB de 6% contre 2,3% en 2020. Il est principalement porté par le double défi de renforcer la résilience de l'économie nationale et sa relance face aux chocs exogènes, ainsi que la consolidation budgétaire et le renforcement du modèle social en cours de construction.

S'exprimant lors de la plénière d'adoption au palais des gouverneurs de Porto-Novo, le ministre des Finances et de l'Economie, Romualde Wadagni, a indiqué que les prévisions de recettes se chiffraient à 1.349,914 milliards de FCFA (près de 2,5 milliards de dollars) contre 1.246,686 milliards de FCFA (plus de 2,3 milliards de dollars) dans la loi de finances rectificative pour 2020.

"Les ressources provenant de l'extérieur seront, quant à elles, constituées par des dons, des appuis budgétaires et des emprunts", a-t-il souligné. S'agissant des ressources de financement, a expliqué M. Wadagni, d'un montant de 1.102,278 milliards de FCFA (plus de 2 milliards de dollars), elles seront mobilisées auprès des partenaires techniques et financiers et des investisseurs.

Les dépenses de l'Etat, a-t-il poursuivi, s'établiront à 1.780,229 milliards de FCFA (plus de 3,2 milliards de dollars) en 2021 contre 1.698,488 milliards de FCFA (plus de 3,1 milliards de dollars) dans la loi de finances rectificative 2020.

Cette hausse "est liée à la poursuite de la mise en œuvre de plusieurs mesures sociales, notamment en appui aux ménages et au profit des couches vulnérables et l'augmentation d'année en année des dépenses à sensibilité sociale", a fait observer le ministre.

Quant aux dépenses d'investissement, a-t-il ajouté, elles atteindront 596.842 milliards de FCFA (plus de 1,1 milliard de dollars), soit une hausse de plus de 40 milliards de FCFA (près de 74 millions de dollars) par rapport à la loi de finances rectificative 2020.

Cette augmentation "est liée à la poursuite/l'achèvement des projets en cours et au démarrage de nouveaux chantiers", a expliqué M. Wadagni.