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ARRESTATION

Burkina Faso: arrestation de quatre «combattants terroristes»

«Quatre combattants terroristes», membres d'une cellule du Front de Libération du Macina (FLM), dont un ayant pris part à l'enlèvement de trois Burkinabè et un Chinois en novembre, ont été interpellés, a-t-on appris ce mardi 14 janvier de sources sécuritaires.

Crédit Photo: Koné Tapsoba
Crédit Photo: Koné Tapsoba

Image d'illustration.

«Quatre combattants terroristes ont été interpellés la semaine dernière dans le Poni (province du Sud-Ouest) par les services de la police nationale», a indiqué à l'AFP une source sécuritaire, précisant que «l'un d'entre eux avait pris part à l'enlèvement de l'équipe technique de la société Huawei à Sidéradougou», dans la région des Cascades, dans l'Ouest du Burkina. «Membre d'une cellule du Front de Libération du Macina (FLM) et de nationalité burkinabè, le mis en cause a été intercepté à Galgouli, dans la province du Poni, avec trois autres combattants terroristes», précise la police nationale dans un message.

Le 23 novembre, quatre membres - trois Burkinabè et un Chinois - d'une équipe de prestataires pour le déploiement du Projet Backbone National des Télécommunications avaient été enlevés par un groupe armé sur l'axe Ouo-Sidéradougou, dans la région des Cascades. Quarante-huit heures après cet enlèvement, «l'action conjuguée des Forces de Défense et de Sécurité (FDS), combinée à la collaboration citoyenne des populations», avait permis de retrouver les otages sains et saufs, selon la police nationale. La première tranche de réalisation du Backbone, qui vise à installer la fibre optique sur l'ensemble du Burkina Faso pour le connecter au reste du monde, a été attribuée au géant chinois Huawei.

De nombreuses prises d'otages ont eu lieu ces dernières années au Burkina Faso, confronté depuis 2015 à des attaques jihadistes de plus en plus fréquentes et meurtrières. Tout le Sahel - en particulier le Mali, le Niger et le Burkina -, est visé par les assauts de plus en plus audacieux de groupes islamistes, en dépit du renforcement des armées locales et de la présence de 4.500 militaires français de la force antiterroriste Barkhane. Selon l'ONU, les attaques jihadistes au Mali, au Niger et au Burkina ont fait 4.000 morts en 2019.

LSI AFRICA avec l'AFP

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