POLITIQUE
Grand dialogue, 16 leaders séparatistes exilés invités par le gouvernement
Le gouvernement camerounais a envoyé des invitations à 16 leaders sécessionnistes, exilés à l'étranger, pour participer au Grand dialogue qui doit s'ouvrir lundi à Yaoundé sur le conflit dans l'ouest anglophone, même si la plupart ont déjà refusé d'y participer.
- Société

Crédit Photo: Aman Molikop
Paul Biya, président du Cameroun.
Ces seize invitations officielles du gouvernement, envoyées "sur très haute instruction du président Paul Biya", ont abondamment circulé sur les réseaux sociaux et leur authenticité a été confirmée jeudi par les organisateurs du Grand dialogue national.
Dans les deux régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des groupes armés affrontent les forces de sécurité dans des combats meurtriers depuis fin 2017, réclamant la création d'un Etat indépendant dans ces territoires où résident la plus grande partie de la minorité anglophone camerounaise. En deux ans, le conflit a déjà fait plus de 2.500 morts, selon le groupe de réflexion International Crisis Group (ICG) et poussé plus de 530.000 personnes à fuir leur domicile, selon l'ONU.
Après avoir fait preuve d'intransigeance, le président Biya a convoqué mi-août ce "grand dialogue national", qui doit se tenir du 30 septembre au 4 octobre dans la capitale camerounaise. Parmi les seize leaders séparatistes anglophones auxquels des invitations ont été envoyées, on retrouve des éminents chefs de groupes armés, comme Ebenezer Akwanga et Cho Ayaba, qui ont tous deux annoncé leur refus de participer à ce dialogue.
Belga
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