Lutte contre les « Bébés noirs » : Brazzaville renforce son dispositif sécuritaire

Le président Denis Sassou-Nguesso a réitéré, samedi à Brazzaville, l’engagement du gouvernement à poursuivre sans relâche l’opération de sécurisation visant les groupes criminels appelés « Kulunas » ou « Bébés noirs ». S’exprimant à l’occasion de la célébration de la proclamation de la République, il a affirmé que l’action des forces publiques se poursuivra jusqu’à l’arrestation du dernier membre de ces gangs.

Face à la montée de ces violences, le chef de l’État a mis en garde contre toute perception d’impuissance publique. « La puissance publique ne saurait être indéfiniment défiée », a-t-il déclaré, rappelant que l’État a pour responsabilité première de protéger les citoyens et de garantir leur tranquillité. Denis Sassou-Nguesso a assuré que les opérations d’éradication se poursuivront dans l’ensemble des quartiers du pays, sans exception. Il a par ailleurs invité les populations à soutenir activement les forces de sécurité, soulignant que la lutte contre ces groupes criminels est aussi un combat collectif. Pour le président, la paix ne peut être effective tant que subsistent des phénomènes menaçant directement la quiétude des habitants.

Dénonçant les actes commis par ces gangs, Derek Sassou-Nguesso a décrit des violences « d’une cruauté sans précédent », qui affectent non seulement la sécurité des personnes, mais aussi des secteurs entiers de la vie économique, notamment l’économie nocturne et le secteur informel, où de nombreuses femmes commerçantes travaillent chaque jour pour subvenir aux besoins de leurs familles. Le président a conclu en réaffirmant la détermination de l’État à rétablir une sécurité durable et à empêcher que des groupes criminels n’instaurent un climat d’insécurité généralisée.