Djibouti met en service 28 nouveaux camions pour renforcer la collecte des déchets

Le gouvernement djiboutien a mis en service samedi vingt-huit nouveaux camions de ramassage des ordures, destinés à améliorer la gestion des déchets et la salubrité urbaine dans la capitale, confrontée à une croissance démographique rapide. La cérémonie officielle s’est tenue au parc du matériel roulant de l’Office de Voirie de Djibouti (OVD), à Q6, en présence du ministre de l’Intérieur, Saïd Nouh Hassan, de la première vice-présidente de l’Assemblée nationale, du directeur général de l’OVD ainsi que des représentants municipaux des communes de Boulaos et Balbala.

Financée par Salam Bank, l’acquisition de ces véhicules marque une étape importante dans la modernisation des infrastructures publiques. « Avec cette flotte moderne, nous pourrons étendre nos circuits de ramassage et réduire les retards dans la collecte », a expliqué le directeur général de l’OVD, soulignant que ces équipements permettront de mieux couvrir les zones densément peuplées de Djibouti-ville. Le ministre de l’Intérieur a salué les efforts de l’Office de Voirie et de ses agents, tout en appelant à une prise de conscience collective : « La propreté urbaine est l’affaire de tous. Il ne suffit pas de collecter, il faut aussi éviter de polluer. »

Les autorités espèrent que l’arrivée de ces nouveaux camions contribuera à réduire les dépôts sauvages et les risques sanitaires dans les quartiers périphériques, où la gestion des déchets demeure un défi quotidien. Cet investissement s’inscrit dans le programme national d’amélioration de la voirie et de la salubrité publique, l’un des piliers de la stratégie de développement urbain du pays. Pour les communes bénéficiaires, cette opération représente « un tournant concret dans la lutte contre l’insalubrité », selon un responsable de Boulaos, qui salue « un geste fort en faveur du cadre de vie des habitants ».

Au-delà de son aspect logistique, la mise en service de ces véhicules traduit la volonté des autorités djiboutiennes de faire de la gestion des déchets une priorité nationale, dans un contexte de forte urbanisation et de recherche d’un environnement plus sain pour les habitants de la capitale.