Par Francis Laloupo
AES – CÉDÉAO : Comptes à rebours
Le retrait annoncé du Mali, du Burkina Faso et du Niger de la Cédéao sera définitivement acté le 28 janvier 2025. A trois mois de cette échéance, quelle est la situation socio-économique dans ces pays? Quelle vision stratégique commune pourl’Alliance des Etats du Sahel ?
- Politique

LSI AFRICA
Le 28 janvier 2025, la sortie des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) devrait être définitivement actée. Le 28 janvier 2024, lorsqu’ils ont signifié leur décision « avec effet immédiat », les pouvoirs militaires du Mali, du Burkina Faso et du Niger ont-ils volontairement ignoré l’article 91 du Traité de la Cédéao qui dispose qu’une décision de retrait ne devient effective qu’un an après sa notification ? Depuis, le trio sécessionniste se comporte comme si ce départ était un fait acquis. Les trois régimes issus de coups d'Etat déploient leurs agendas politiques. Tout en clamant abusivement leur aversion envers la Cédéao, ils fontfi du fait que les fonctionnaires de leurs pays, affectés au sein de l’organisation régionale, y ont poursuivi leurs activités. Cette anomalie ne semble pas les troubler outre mesure.
Alliance de vulnérabilités
Quelle est la situation économique du Niger, du Mali et du Burkina Faso à trois mois de leur sortie groupée de la Communauté ouest-africaine ? Si leur départ impacte logiquement les équilibres régionaux et la spécificité organisationnelle de la Cédéao, il n’entraînera pas pour autant un bouleversement majeur. L’AES représente 17% de la population de la Cédéao et son PIB ne pèse que 10 %. Considérés comme des entités à faible revenu au sein des quinzeEtats membres, les trois pays ont contribué, depuis cinq décennies, à la dynamique globale de développement de l’organisation, grâce aux mécanismes de l’intégration économique ; lesquels ont permis à la Cédéao d’être classée, en 2020, par les institutions de Bretton Woods comme «l’une des 20 premières économies du monde». Les exportations du Mali et du Burkina Faso vers les autres pays membres représentent à peine 2%. Quant au Niger, il affiche le PIB par habitant le plus bas etle taux de pauvreté le plus élevé de la région. Au regard du poids respectif réel de ces Etats dans l'organisation, leur nouvelle alliance apparaît davantage comme une addition de vulnérabilités qu'un acte de progression.
Dans leur désir de rupture organique avec la Cédéao, les juntes du Mali, du Burkina Faso et du Niger devront négocier avec l’existant. Alors que plus d’un tiers (37%) de leurs importations provient de la Cédéao, le reste (63%) provient de l'extérieur, notamment de France, des Etats-Unis, de la Chine, de l’Inde ou encore de la Turquie. Lorsque leur départ de la Cédéao sera définitivement acté, ils devront composer avec cette articulation de leurs dépendances objectives, sans plus bénéficier des dispositifs favorables soutenus par l’ensemble communautaire régional. Parmi les éléments sensibles, la question énergétique. Il s’agira alors de remettre à plat les conditions de coopération entre eux et leurs grands fournisseurs de la région que sont le Nigéria, la Côte d’Ivoire, le Ghana ou encore le Sénégal. Leur auto-exclusion du Pool énergétique ouest-africain (WAPP), permettant de réduire le coût d’électricité, sera l’un des premiers défis à relever, dans un contexte où les populations sont confrontées à une pénurie récurrente et insupportable.
Sur le plan budgétaire et financier, les interrogations portent sur l’appartenance de ces trois pays à l’UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine), corollaire monétaire de la Cédéao pour les Etats de la Zone franc et instrument majeur de la politique d’intégration financière et macroéconomique. Comment soutenir durablement la contradiction consistant à se retirer de la Cédéao, tout en se maintenant au sein de cette union monétaire ? Aux opinions sceptiques, les dirigeants de l’AES affirment «rester pour le moment» dans l’UEMOA en attendant de créer leur propre monnaie. L’ivresse des mirages ? Manifestement, les trois pays ont bien du mal à rompre le lien avec une institution qui demeure un précieux soutien aux trésoreries nationales. Cependant, les obligations souscrites auprès de l’UEMOA par les pays de l’AES sont désormais soumises à une prime de risque plus élevée, en raison, notamment, de l’instabilité de leur situation intérieure.
Réalité de la gestion du pouvoir d’Etat
Depuis l’annonce de leur retrait de la Cédéao, les régimes de l’AES doivent faire face à la réalité de la gestion du budget de l’Etat à laquelle ils étaient fort peu préparés. Alors que l’organisation régionale a levé toutes les sanctions liées aux coups d’Etat, les nouveaux pouvoirs militaires du Sahel ont été confrontés à la réduction des financements extérieurs. Le Mali a été exclu des programmes du Fonds monétaire international (FMI) et le Burkina Faso a dû prendre acte de l’arrêt, à son détriment, de l’appui budgétaire de la Banque mondiale. Tout comme le Niger qui, depuis le coup d’Etat de juillet 2023, accuse, en plus, une réduction de près de 8% du financement extérieur du développement.
Face aux difficultés d’accès à des financements soutenables, ces pays se sont trouvés contraints de recourir à des transactions particulièrement coûteuses. Ainsi, fin avril 2024, le Niger a procédé à la levée de 733 millions de dollars pour apurer ses dettes. Les taux pratiqués sur cette opération ont défrayé la chronique. Selon des experts, cette initiative des autorités nigériennes « risque d’aggraver un peu plus encore la situation du pays ». Sauf à compter sur l’exploitation laborieuse du pétrole, fortement supervisée par la Chine.
Début septembre 2024, la Banque mondiale a opéré un timide et prudent retour dans ce pays sinistré. Elle a consenti, en faveur du Niger, au financement de quinze projets nationaux et douze projets régionaux pour un montant de 4,24 milliards de dollars (prêts et dons). Plusieurs secteurs sont concernés : l’éducation, la santé, les transports, l’eau, l’assainissement, l’agriculture, la gestion des catastrophes naturelles et même la bonne gouvernance. Ce retour détonne avecles déclamations oiseuses de « souveraineté » et la volonté isolationniste d’une junte militaire rattrapée par la réalité de la gestion du pouvoir d’Etat.
Dividendes des coups d’Etat
En attendant, au Mali, tout comme au Niger et au Burkina Faso, la situation générale n’incite guère à l’optimisme. Paupérisation galopante, crise énergétique, gestion carentielle des catastrophesnaturelles et des risques environnementaux… Le tout, dans un contexte marqué par des atteintes aux droits humains, un recul historique de la liberté d’expression, une diplomatie aventureuse ainsi qu’une incertitude pesante sur l’horizon des transitions politiques et des agendas électoraux. Mis à part les slogans, la désignation d’ennemis extérieurs et les incantations « souverainistes », difficile de percevoir aujourd’hui, chez les tenants de l’AES, une vision stratégique pertinente et une réelle inclination à construire les voies nécessaires au rétablissement d’une gouvernance orthodoxe.
Après le 28 janvier 2025, la Cédéao survivra-t-elle au départ du Mali, du Burkina Faso et du Niger ? Oui, évidemment. Reste à déplorer l’impact politique de cette situation nouvelle, notamment à cause du coup porté au processus d’intégration régionale qui constitue, depuis 1975, la marque distinctive du projet. Les sécessionnistes ont-ils suffisamment pesé les conséquences de leur décision ? D’évidence, non. Au-delà d’un mouvement d’humeur, il leur aurait certainement été utile de prendre le temps nécessaire d’évaluer les conséquences immédiates de leur retrait de cette organisation, certes imparfaite, mais historiquement indispensable. Nul besoin de rappeler qu’en se retirant de la Cédéao, «avec effet immédiat», l’objectif des trois juntes était, non pas de construire rationnellement un nouveau pôle géostratégique, mais simplement de se soustraire aux exigences et règlements de la Communauté régionale, afin de faire prospérer les hypothétiques dividendes de leurs coups d’Etat.
Par Francis Laloupo
Commentaires (32)
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Derniers commentaires
Toure
Laissez ces pays tranquille ils ont existé avant la CEDEAO ils existeront après cette organisation de la France Afrique
Je suis de la génération d avant cette pourrie organisation
Adama
Quand on parle d'effet immédiat on doit avoir le courage de retirer ses fonctionnaires de la Cedeao ! Bon vent et bonne chance !!
Khader
Quel avenir pour les populations immigrées dans les pays de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest?
Ces immigrés, se trouveraient non seulement exclus du marché de l'emploi formel, avec leurs conditions de vie détériorées, mais aussi, ceux-ci pourraient être forcés de retourner dans leurs pays d'origine ou d'entamer des migrations secondaires vers d'autres pays plus stables économiquement, y compris vers des destinations plus risquées.
L"AES a-t-elle réfléchi à la réduction des envois de fonds de ses ressortissants vivant dans la zone CEDEAO vers leurs pays d'origine?
Comment compenser les transferts qui représentent une source de revenu cruciale pour les familles et les économies locales de ces pays sahéliens ?
Pour l'âne, le miel n'a pas de goût !
Chez les personnes sensées, la CEDEAO reste du miel 🍯.
Wait ans see !
Syrta
La réalité mettra tout le monde sur la même longueur d'ondes. Les putschistes ont risqué le devenir de leur pays sabs s'enquérir auprèsde leurs peuples. Si ça marche ils seront des héros, si ç échoué ils seront des traîtres. Toutes les gesticulations et chansons hétouques et les prétextes de zoucerauneté seront bientôt à nue et on verra.
Mamadou
Un bel exposé de la situation. Très instructif
Mio
Plein de mensonges dans cet article et fait vomir.
Boubakar
Je pense que ce journaliste a beaucoup à apprendre. Sache que l'UEMOA n'appartient pas à la CEDEAO. Ensuite, pourquoi des pays que tu dépeint comme étant extrêmement pauvres, décident de permettre aux pays riches de la CEDEAO de continuer à s'enrichir entre eux, et ces derniers les supplient de revenir. Vas comprendre ça ! Si ton école t'a dit que l'UEMOA appartient à la CEDEAO, quelle est ta source ? Quand on ne connaît pas, on évite d'étaler son ignorance sur la place publique !
Ouattara
Quand on lit ce torchon, on voit que son auteur fait un flagrant délit de parti pris donc, ça se voit qu'il n'est pas vraiment journaliste ou alors un journaliste alimentaire.
Alors, si les autres pays de la CEDEAO pensent vraiment comme ce cancre, alors le départ de ces pays devrait être facilité puisqu'ils ne sont rien et n'ont jamais rien contribué pour la CEDEAO.
Sabiou
Pour un début je salue le courage de l'autre de cet article, mais honnêtement parlé tu as un sentiment subjectif, je suis à Niamey je connais perfectionnement mon pays , dans les 15 mois nous connaissons un développement positif vraiment considérable,la vie est moins cher par rapport aux autres pays de la CEDEAO.Nous sommes indépendant 80% pour ce qui concerne le matériel de construction...
Koumtienga
Les défis sont faits pour être relevés. L'AES relèvera tous les défis qui lui feront face. Si DIEU est pour nous, qui sera contre nous.
Samba
L'AES se portera mieux sans cet organisme fantoche
Bassou
Cette analyse bidon ne servira à rien. Vous auriez mieux fait d'économiser votre encre. Cet option du siècle surprendre plus d'un. Vous verrez sous peu, quand ils iront, beaucoup vont frapper à la porte de l'AES. Ça des décennies que nous attendons cette rupture. Vous ne pouvez pas savoir combien nous sommes fier de nos vaillants soldats. Wait ans see.
Ayouba
Merci camarade
Sakmambul
Un article qui, sur la forme, peut être attirant mais sur le fond manque d'objectivité. C'est dommage que du début jusqu'à la fin, le journaliste ou mieux, le journaleux laisse transparaître toute sa subjectivité, jetant des fleurs aux pays de la CEDEAO et diabolisant ceux de l'AES. C'est vraiment un article à charge contre l'AES, qui montre que l'auteur a écrit ce qu'il pense sans pour autant penser ce qu'il a écrit. Un principe élémentaire de la séparation dit que lorsque deux entités se séparent, les deux subissent les conséquences de leur séparation, même si ce n'est pas parfois au même degré. Affirmer que seuls les pays de l'AES subiront lourdement (à tous les niveaux) les conséquences négatives de leur départ de la CEDEAO, c'est faire preuve d'une certaine ignorance de l'histoire de l'évolution de certains pays ou organisations dans l'histoire du monde. Ces pays dont on prédit la mort subite quand leur sortie dite hasardeuse, de la CEDEAO, sera actée en janvier 2025, ont bel et bien existé avant celle-ci et continueront d'exister. Faisons confiance, sans parti pris, à leurs gouvernements qui sont composés, avant tout, des citoyens (militaires et civiles). Qui vivra verra !
Abba
Véritable plaidoirie à charge contre l'AES, l'auteur en oublie d'informer avec des faits vérifiables. Heureusement cela n'engage que lui et ceux qui seront trop crédules pour lui accorder du crédit.
L'AES vivra ne vous en déplaise monsieur.
zakaria
Quelqu'un se joue au grand devain mais l'histoire nous permettra d'en juger. Je pleure pour notre Afrique quand des soit disant intellectuels raisonnent ainsi.
On s'en fout
Cet écrit fait pitié. Qui te force à parler ? Tu fais étalage d'une ignorance ignoble. Tes analyses sont tellement partisanes. On verra bien qui rira le dernier. Les valets locaux ont peur d'échouer.
Sabiou
Les personnes qui conseil les militaires nigerien sont à Niamey ils savent même pas ce qui ce passe dan le pays à plus forte raison à l'extérieur,si vraiment ils veulent des bonne exemple ils non qu'à regarder comment les gens souffre au niger avant de prendre un tel décision,j'aime mon pays je veux aussi mon pays avance,donc voilà ma prières si les militaires sont au pouvoir pour faire avancé le pays nous sommes dans le cas contraire Dieu et plus fort que tous
Traoré
Ces trois pays existaient avant la CEDEAO. Nous voulons l'indépendance total de nos pays, la souveraineté et le respect.
Malick
Le monde change et la décision des présidents de ll'AES est irréversible. Je suis désolé de constater que la priorité de la population de la sous-région est mal comprise
Souleymane Samba
Je souhaite bon vent pour l AES
Avec un peu d' endurance ils vont s 'en sortir dans un futur très proche.
La Mauritanie a quitté UEMOA en 1973
Elle a quitté la CEDEAO en 1999
Toute seule elle commence à voir l 'horizon
L'AES représente trois pays.
Le journaliste a une vision de parallaxe
Konan
Selon l'auteur, les pays de L'AES ne représentent rien. Population faible, contribution économique et financière insignifiant ! En d'autres termes s'ils veulent partir qu'il s'en aille !
Pendant que la Russie,la Chine et consorts sortent du FMI et de la banque mondiale, les pays de l'AES sortent de la CEDEAO. Le ministre français de l'économie avait déclaré que la Russie allait être vaincu au bout d'une semaine. La Russie est toujours là et bien là. Aujourd'hui le Niger peut vendre son pétrole au Burkina et je suppose que les Burkinabés pourront vendre leur or. Leur PIB sera différent désormais. Enfin quand un être humain à le dos au mur ses capacités physiques et intellectuelles s'accroissent !
L'AES d'aujourd'hui c'est la CEDEAO de demain !
Amadou
Non soyez objectif s'il vous plaît. Demandez nos voisins du Benin et du Nigeria si ce que vous dites est vrai. Je vous assure ils vous diront non!
Plaise à Dieu vous verrez un jour l'AES parmi des grandes puissances mondiale.
Dieu merci nous nous sommes aujourd'hui débarrassés des entraves qui nous qui empêchent de progresser vers le développement!
L'AES sera la plus belle femme après laquelle les hommes courent.
Peu importe tout ce que dira qui veut cela ne cassera pas le moral de nos dirigeants et les peuples du sahel. La marche sans recul vers le progrès est engagée inutile de vous fatiguer.
KOMI
Bonjour,
Nous sommes une association humanitaire dénommée RTRAC, qui signifie Réveille-Toi et Réveille l'Armée de Christ. C'est une équipe de serviteurs de Dieu de différentes dénominations.
Nous intervenons dans les prisons et dans les villages et communautés où nous ressentons un besoin. Notre vision est de soutenir les jeunes qui n'ont pas les moyens financiers de continuer leurs études, ainsi que ceux qui doivent parcourir de longues distances, allant de 3 à 7 kilomètres, pour se rendre à l'école. Cela peut être très pénible.
Nous sollicitons votre soutien pour acheter des vélos pour ces enfants qui ont vraiment le désir de poursuivre leurs études.
Dans l'attente d'une réponse favorable, veuillez recevoir nos salutations les plus distinguées.
Équipe RTRAC
Le Coordonnateur : Missionnaire SAGBA KOMI
Moutari
Vous êtes des menteurs l'AES sera la terminus de la CEDEAO et la France
Laminou
Ce sont des aigris séniles qui les conseillent, qui trouvent dans les transitions une opportunité de se venger et / ou de s'affirmer pour plus de visibilité.
Je vous garantis que ce départ ne sera pas définitivement acté. Notre mal vient de nous et non d'ailleurs.
Sankara
Mr l'esclave de salon, vos boulets rouges n'affecteront en rien notre détermination a nous soustraire d'organisation, plutôt de syndicat de chefs d'Etat de la CEDEAO. Oiseau de mauvais augure. Pensez vous que nous allons coopérer avec une institution qui ne respecte pas ses propres textes, qui se comporte en terroriste? Votre comportement réactionnaire ne nous surprend guère. Nous ne pourrons pas a votre corps défendant bien que les sanctions infligées par cette organisation particulièrement au Niger, mon pays, ont causé des morts, des victimes innocentes et des préjudices dont seuls des inhumains comme vous peuvent tolérer. Allez vous faire foutre.
Souveraineté
Demander la Mauritanie
Gael
Ignorons les coups d'État et regardons les bons côtés de la scène au niveau de l'AES, c'est ce qu'il faut pour chaque nation afin que les désordres de la liaison France Afrique puisse être remédié afin que le peuple africain soit vraiment indépendant et réalise le destin des jeunes Africains dans la paix et la tranquillité avec un avenir meilleur. N'oublions pas que l'Afrique est le berceau de l'humanité.
Reprennent
Il est bien attendu que ces trois pays disposent en leur sein que des idiots, des analphabètes. Et aucunes personnes dans ces trois pays n'ont fait d'études supérieures. Par ailleurs le Minstre des AE, Aboulaye Diop vient directrice d'une plantation de fonio au Mali. Le 1er Minstre SHOGUEL MAIGA était encore il n'y a pas si longtemps un bédouin. Quant au Général ASSIMI GOITA, c'était encore un auguste Caporal.
Il en va de même pour le 1er Ministre burkinabe, élève cancre à la faculté de Droit. Tous ces trois dirigeants ne savent pas ce qu'ils font. Ce sont des incompétents notoires. Raison pour laquelle ils ont cette décision dans l'émotion totale.
Si tel est vraiment le cas, laissez les donc échouer sans les déstabiliser en se servant des "VALETS LOCAUX " comme le dit si bien le capitaine TRAORE.
Abdoul Razak
Que la précarité s'apaise dans le Sahel afin que la ☮️ paix nous revienne.
Depuis fort longtemps les soit disant humanitaires sillonnent ces pays enclavés à la recherche et la lutte contre la pauvreté,la famine ,lutte contre ! Lutte contre ! Mais jusqu'à aujourd'hui on dirait qu'ils lutter contre la ☮️ paix 🤔
Alors toute organisation qui n'est pas capable d'amener la solution aux problèmes sahéliens n'a pas raison d'être soutenu .
Damien
Qui vivra verra - Dans tous les cas la situation n’est nullement pire qu’avant bien au contraire - Toutes ces allégations ne cadrent pas avec les données actuelles