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CONVENTION

La Guinée-Bissau adhère à l'accord de l'ONU sur l'environnement et les droits de l'homme

La Guinée-Bissau est devenue le premier pays non européen à adhérer à un accord international sur la responsabilité des gouvernements en matière de droits de l'homme et d'environnement, ont annoncé mardi les Nations unies.

Crédit Photo: Collage / LSI.
Crédit Photo: Collage / LSI.

Umaro Embalo et António Guterres.

Conakry a signé le 4 avril la Convention sur l'accès à l'information, la participation du public au processus décisionnel et l'accès à la justice en matière d'environnement, devenant son 47e pays signataire, selon l'ONU.

«Instruments juridiquement contraignants»

Ce texte, également connu sous le nom de Convention d'Aarhus, «protège le droit de toute personne de vivre dans un environnement propre à assurer sa santé et son bien-être», offre aux citoyens le droit de participer au processus décisionnel en matière d'environnement et «reconnaît que nous avons une obligation envers les générations futures», indique son site internet. La Convention et son protocole sur les registres des rejets et transferts de polluants sont «les seuls instruments mondiaux juridiquement contraignants en matière de démocratie environnementale».

La Guinée-Bissau, pays lusophone d'Afrique de l'Ouest d'environ deux millions d'habitants, est le premier État «en dehors de la région paneuropéenne» à le faire, a déclaré Olga Algayerova, secrétaire exécutive de la Commission économique des Nations unies pour l'Europe (CEE-ONU). «La Guinée-Bissau espère tirer avantage des instruments de la Convention pour lutter contre les changements climatiques et promouvoir sa biodiversité... en permettant au public de participer au processus décisionnel et d'avoir accès à la justice lorsque ses droits à l'environnement sont violés», a déclaré son ministre de l'Environnement, Viriato Luis Soares Cassama. «Cet État de l'Afrique de l'Ouest est l'un des pays les plus vulnérables aux changements climatiques», selon la CEE-ONU.

Il est menacé par les inondations et la salinisation accrue des régions côtières, qui affectent l'agriculture et peuvent entraîner des pénuries d'eau potable, entre autres effets néfastes. Les activités minières et de construction menacent également les zones protégées du pays. En janvier, la police avait empêché des activistes de protester contre des projets de destruction d'un parc au cœur de la capitale Bissau dans le cadre d'un projet de construction. En 2021, la Guinée-Bissau a adhéré à la Convention des Nations unies sur l'eau, devenant le quatrième pays africain à le faire.

LSI AFRICA avec AFP.

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