JUSTICE
L'Union mondiale des parlements demande la libération des proches de Guillaume Soro
L'Union interparlementaire (UIP), qui est l'organisation internationale des Parlements, s'inquiète de la vulnérabilité des détenus dans plusieurs pays dans le monde, notamment en Côte d'Ivoire où plusieurs députés sont incarcérés depuis le 23 Décembre 2019.
- Politique

Crédit photo : AFP
Guillaume Kigbafori Soro, candidat à la présidentielle ivoirienne d'Octobre 2020.
Ils sont au total 43 parlementaires détenus dans le monde, notamment au Venezuela, en Côte d'Ivoire et en Turquie. A la suite d'une session par visioconférence, le Comité des droits de l'homme des parlementaires de l'UIP qui a examiné de près le cas de ces parlementaires a publié ce vendredi un communiqué sur son site officiel. L'institution demande "la libération des parlementaires de ces trois pays, compte tenu des préoccupations suscitées par la vulnérabilité accrue au coronavirus en milieu carcéral et le non-respect des droits de la défense".
En Côte d'Ivoire, l'UIP suit les cas de dix parlementaires de l'opposition qui auraient subi des violations de leurs droits fondamentaux depuis 2018. Cinq membres de l'Assemblée nationale sont actuellement en détention : M. Alain Lobognon, M. Loukimane Camara, M. Kando Soumahoro, M. Yao Soumaïla et M. Soro Kanigui. Ils sont accusés d'avoir causé des troubles à l'ordre public, d’avoir contesté l'autorité de l'État et d’avoir diffusé de fausses nouvelles. Le Comité de l'UIP a conclu qu'il ne semble y avoir aucun élément matériel prouvant leur culpabilité et que les accusations sont basées uniquement sur des déclarations faites lors de conférences de presse.
L'union interparlementaire se dit également très préoccupée par l'état de santé de M. Alain Lobognon, en prison, et par le refus présumé des autorités pénitentiaires, à trois reprises, d'autoriser une visite de son médecin personnel. Dans le même communiqué, l'Union interparlementaire indique que "la procédure pénale engagée contre Guillaume Soro est motivée par des considérations politiques". L'ancien président de l'assemblée nationale ivoirienne, et candidat à l'élection présidentielle de 2020, "a été condamné par contumace à 20 ans de prison pour détournement de fonds publics. Il a également été privé de ses droits politiques et civils pendant cinq ans, ce qui compromet sa candidature aux élections présidentielles prévues pour octobre 2020", a déclaré Rogier Huizenga, responsable chargé de la question des droits humains à l'UIP. À sa dernière réunion, le Comité a examiné les cas de 210 parlementaires sur le total de 488 cas de violations des droits de l'homme dans 40 pays dont il est saisi
LSI AFRICA
Commentaires (2)
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Derniers commentaires
Gomez
C'est normal parce que ils sont inculpé pour rien juste une parodie de la part du gouvernement en place
kidoudéni brahima
Il n'y a pas de raison que toutes ces personnalités restent incarcérés.