DÉMISSION
Zimbabwe: mis en cause pour harcèlements sexuels, le vice-président démissionne
Le vice-président du Zimbabwe, Kembo Mohadi, accusé de harcèlement sexuel, a annoncé lundi 1er mars sa démission, tout en réaffirmant son innocence. Plusieurs médias locaux ont publié des comptes rendus de conversations au cours desquelles un homme présenté comme Kembo Mohadi harcelait sexuellement plusieurs femmes, dont l'une serait une de ses collaboratrices.
- Politique

Crédit Photo : Wolf Stenny
Kembo Mohadi était vice-président du Zimbabwe depuis le 28 décembre 2017.
«Je démissionne de mes fonctions de vice-président de la république du Zimbabwe avec effet immédiat», a écrit Kembo Mohadi, 71 ans, dans une lettre diffusée sur le compte Twitter du ministère de l'Information. Il s'agit d'un geste de respect à l'égard de la présidence, «afin qu'elle ne soit pas mise en cause ou caricaturée». «J'ai besoin de prendre du recul pour faire face à mes difficultés en dehors de mes fonctions», a-t-il souligné, tout en niant toute mauvaise conduite de sa part. «Je suis victime de manipulations d'information, de déformations d'enregistrements, d'espionnage et de sabotage politiques», s'est-il défendu. Vétéran de la guerre d'indépendance du Zimbabwe, ancien ministre de l'Intérieur sous M. Mugabe, M. Mohadi était l'un des deux vice-présidents du pays.
LSI AFRICA avec l'AFP
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