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MAROC - BRÉSIL

Le roi Mohammed VI, artisan de la success-story des Lions de l’Atlas

A quelques heures du match de Gala enntre le Maroc et le Brésil, tous les projecteurs sont braqués sur Tanger. Derrière cet intérêt des uns et des autres pour cette belle affiche, se cache une politique de développement du sport, du football en particulier, initié par le souverain chérifien Mohammed VI depuis plusieurs années. 

Crédit Photo: DT.
Crédit Photo: DT.

Le roi Mohammed VI du Maroc.

Le sport est devenu un élément clé du développement d’un pays. Sur le continent africain, le Maroc en est une parfaite illustration. Depuis plusieurs décennies, le pays a investi massivement dans les infrastructures sportives, en construisant des stades modernes et en organisant des événements sportifs internationaux. Deux événements ont très vite marqué les esprits. Le Grand Prix Hassan II de tennis et le Rallye Dakar. 

Selon plusieurs organisations internationales, le secteur du sport génère 2 % environ du PIB mondial (près de 1200 milliards d'euros) avec une croissance moyenne de 4 % par an. Il est bien connu, que dans une économie moderne, le sport contribue de manière directe à l'activité économique. Il peut être le vecteur de création d'un éventail plus large encore d'actions commerciales et sociales, et il offre des atouts considérables pour motiver une grande variété de personnes et de groupes. Le sport est également considéré comme un moyen de promouvoir la santé et le bien-être des citoyens marocains, en particulier les jeunes. Sur ce dernier aspect, le Roi Mohammed VI du Maroc, à travers son gouvernement, a lancé plusieurs programmes pour encourager la pratique du sport, en particulier chez les femmes, qui ont souvent été exclues de la participation sportive dans le passé. L’effet est immédiat. Le nombre de licenciées dames dans quasiment toutes les disciplines sportives, a explosé.

Le football est sans aucun doute le sport le plus populaire au Maroc, avec une forte présence de clubs de football marocains, très souvent, dans le dernier carré des compétitions africaines. Les championnats nationaux sont régulièrement organisés par la Fédération royale marocaine de football.  Les Lions de l’Atlas, auréolés d’un parcours XXL lors du dernier mondial 2022, sont une parfaite illustration des fruits qui ont tenu la promesse des fleurs. Le 6 décembre dernier, trois joueurs issus de la célèbre Académie Mohammed VI étaient titulaires lors de la victoire du Maroc face à l’Espagne. Nayef Aguerd, Youssef En-Nesyri, et Azzedine Ounahi. Fierté pour le Roi du Maroc, qui, au début des années 2000, affichait un véritable agacement face aux contre-performances des sélections nationales. Le souverain chérifien décide alors d’investir la somme colossale de treize millions d’euros dans le projet de construction d’une académie ultra-moderne, qui n’a rien à envier aux infrastructures des plus grands clubs européens. 

Situé à Salé, le gymnase s'étend sur une superficie de 18 hectares, comprenant des pôles d'hébergement, de suivi scolaire et d’une administration. Au niveau sportif, l'académie dispose de terrains avec différentes surfaces (gazon naturel, gazon artificiel, terre et sable) et d'un centre sportif médical pour le développement optimal des jeunes dans tous les aspects. Le complexe abrite une école de football pour les enfants de 6 à 12 ans et une école pour le développement précoce des futurs jeunes talents. L’objectif est de procéder à la détection très tôt de talents purs, peu importe leurs atouts physiques ou leur style de jeu. Il faut s’adapter et les former en s’appuyant sur leurs forces, et en corrigeant ce qui pourrait apparaît être une faiblesse. Le parcours au sein de l’Académie Mohammed VI, est basé sur une formation assidue de 7 années.

Le Maroc a aussi connu une croissance significative dans des sports tels que le basketball, le volleyball et le handball, avec des équipes marocaines de plus en plus compétitives sur la scène internationale. Sous l’impulsion du Roi Mohammed VI, le pays a utilisé le sport comme un moyen de promouvoir le tourisme et d'améliorer son image de marque à l'étranger. Fait récent, et non des moindres, le Maroc était  pays organisateur de la Coupe du Monde des Clubs du 1er au 11 février 2022, avec le sacre du Réal Madrid.

Le 14 mars 2023, c’est donc à juste titre que la Confédération africaine de football, a décerné au Roi du Maroc, le «Prix de l’Excellence», pour ses nombreuses réalisations dans le domaine du football. Absent à la cérémonie à Kigali, le Roi a annoncé par l’entremise de Chakib Benmoussa, ministre de l’Éducation nationale, du Préscolaire et des Sports, le souhait du Royaume chérifien d’organiser avec 
l’Espagne et du Portugal, la Coupe du monde 2030. Un dossier savamment ficelé par les trois pays, qui, selon nos informations, devrait rafler la mise.
 

LSI AFRICA à Tanger

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