BRAS DE FER
Miss Universe RDC 2025 : Déborah Djema destituée après douze jours
Élue le 22 août dernier à Kinshasa, Déborah Djema n’aura porté que douze jours l’écharpe de Miss Universe RDC 2025. Le comité d'organisation a annoncé sa destitution pour refus de signer le contrat jugé « inapproprié » par la lauréate. La décision, qui a provoqué la colère de l’intéressée, ouvre désormais un bras de fer juridique et médiatique.
- Société

Crédit Photo : DT
Déborah DJEMA.
Le rêve aura été de courte durée pour Déborah Djema. Le 22 août 2025, à l’issue d’une cérémonie tenue à Kinshasa, la Congolaise de 26 ans avait été sacrée Miss Universe RDC 2025, distinguée par le jury pour son élégance et son éloquence. Elle devait représenter la République démocratique du Congo lors de la prochaine élection internationale de Miss Monde. Mais moins de deux semaines après son sacre, tout a basculé.
Dans un communiqué publié le 3 septembre, le comité d’organisation a annoncé la destitution immédiate de la jeune femme, expliquant qu’elle « n’est plus autorisée à détenir ou à revendiquer un statut, des droits ou une affiliation liés audit titre ». Motif invoqué : le refus de la Miss de signer le contrat qui encadre son mandat. Le texte précise que cette « conduite inacceptable » pourrait mener à des poursuites judiciaires si Déborah Djema continuait à se présenter comme Miss Universe RDC 2025.
La réaction de l’intéressée ne s’est pas fait attendre. Dans un communiqué transmis à la presse, elle a dénoncé une décision « profondément regrettable », estimant avoir exercé son droit légitime à négocier des termes de contrat jugés abusifs. Selon elle, le document prévoyait des conditions de travail assimilables à une « sur-exploitation » pouvant atteindre « 70 à 80 % ». Elle rappelle par ailleurs que son titre a été attribué « par le vote du public et entériné par une procédure officielle », et qu’il ne peut être retiré qu’« par décision de justice ou par le peuple souverain ».
La jeune femme annonce qu’elle rendra public le contrat litigieux dans un délai de 48 heures, par le biais de son avocat Me Richard Mpinda, afin de « permettre à l’opinion publique nationale et internationale de juger de sa légitimité ». Dans le cas de Déborah Djema, l’épisode pourrait bien dépasser le simple cadre du concours et se transformer en bataille juridique et symbolique sur la place des droits individuels dans ces compétitions.
LSI AFRICA
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