États-Unis : Donald Trump interdit l’entrée aux citoyens de 11 pays africains
Un décret présidentiel signé par Donald Trump rétablit des restrictions sévères à l’entrée sur le sol américain pour les ressortissants de 19 pays — dont 11 africains — au nom de la sécurité nationale et de la lutte contre le terrorisme.
- Politique

LSI AFRICA
Le retour de Donald Trump sur le devant de la scène politique américaine s’accompagne de mesures chocs. Le président a signé mercredi un nouveau décret instaurant de sévères restrictions à l’entrée des ressortissants de 19 pays, dont plus de la moitié sont africains. Selon le document consulté par LSI AFRICA, Donald Trump justifie cette mesure par la nécessité de « préserver la sécurité nationale, lutter contre le terrorisme et défendre les intérêts de la politique étrangère des États-Unis ».
Douze pays sous interdiction totale, dont huit en Afrique
« Après avoir examiné le rapport décrit dans la sous-section (d) de cette section, et après avoir pris en compte les objectifs des États-Unis en matière de politique étrangère, de sécurité nationale et de lutte contre le terrorisme, j’ai décidé de restreindre et de limiter totalement l’entrée des ressortissants des 12 pays suivants », indique le décret signé par Donald Trump. Parmi ces douze pays totalement bannis, huit sont africains : Guinée équatoriale, Érythrée, Libye, Somalie, Soudan, Tchad, République du Congo. Burma (Birmanie), Afghanistan, Haïti, Iran, Yémen complètent la liste. Les restrictions incluent l’interdiction d’entrée aussi bien pour les immigrants que pour les visiteurs temporaires.
Sept autres pays sous restriction partielle
Le décret cible également sept pays soumis à des restrictions partielles, limitant l’accès pour certaines catégories de voyageurs. Là encore, plusieurs pays africains sont concernés, dont : Burundi, Sierra Leone, Togo. Cuba, Laos, Turkménistan et Venezuela figurent aussi sur cette seconde liste. La mesure ne manquera pas de provoquer des tensions avec les pays concernés, en particulier les États africains qui entretiennent des liens diplomatiques ou économiques importants avec les États-Unis. La Guinée équatoriale, le Tchad ou encore la Sierra Leone risquent de voir leurs ressortissants confrontés à des blocages administratifs, voire à des ruptures de mobilité professionnelle et académique.
Pour de nombreux observateurs, ce nouveau décret ravive le spectre du premier travel ban signé en 2017, qui avait provoqué un tollé international. Plusieurs voix dénoncent déjà une décision discriminatoire, masquée derrière des motifs de sécurité nationale. En inscrivant 11 pays africains sur une liste noire migratoire, Donald Trump semble faire de l’Afrique un maillon faible dans sa stratégie sécuritaire. Un signal inquiétant.
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