Le thiéboudiène sénégalais et la Rumba congolaise entrent au patrimoine mondial de l’Unesco

Le thiéboudiène sénégalais

« Ce plat, considéré comme une affirmation de l’identité sénégalaise est devenu le plat national du Sénégal », lit-on dans le dossier de candidature du thiéboudiène. Ce terme signifie, littéralement, « riz au poisson » en langue wolof (dans laquelle on parle de Ceebu Jën).

Outre ces deux ingrédients, des légumes de saison, oignons, tomates, carottes, ou encore d’aubergines, entrent dans la composition du plat. L’Unesco note encore que les recettes et techniques qui permettent de réaliser le thiéboudiène « se transmettent traditionnellement de mère en fille ».

La rumba congolaise

La rumba congolaise est à la fois un genre musical et une danse, qui sont populaires dans les régions urbaines de la République démocratique du Congo et la République du Congo, indique l’Unesco. « Généralement exécutée par un couple composé d’un homme et d’une femme », elle se pratique notamment « lors de célébrations et de jours de deuil, à la fois dans les espaces publics, privés et religieux ».

L’Unesco note aussi que celle-ci s’apprend et se transmet dans des clubs, écoles, ou organisations communautaires. Toujours selon l’institution, elle est considérée comme « une partie essentielle et représentative de l’identité du peuple congolais et de ses populations de la diaspora ».