Espagne: Luis Enrique retrouve son poste de sélectionneur

L’Espagne avait déjà sa qualification en poche pour l’Euro 2020, mais ce lundi, la Roja a validé définitivement son statut de tête de série pour le tirage au sort le 30 novembre prochain. Pourtant, comme lors de la dernière Coupe du Monde, les Espagnols ne devraient pas entamer cette compétition sous les meilleurs auspices. Avant le Mondial, Julen Lopetegui avait été démis de ses fonctions pour être remplacé par Fernando Hierro, au pied levé.

Cette fois, c’est encore plus confus. Touché par la maladie, puis le décès de sa fille, Luis Enrique avait laissé sa place à la tête de la sélection nationale à l’un de ses adjoints, Robert Moreno. Ce dernier a eu six matches à diriger et il n’a pas connu la défaite (quatre victoires et deux matches nuls). Pourtant, ce lundi, nous apprenions que ce dernier allait être remplacé puisque Luis Enrique va officiellement retrouver son poste sur le banc de la Roja pour l’été prochain.

Comment va réagir le vestiaire

« Bonjour. Nous pensons que la comparution d’aujourd’hui est importante. Tout comme l’opinion de tout le monde, nous devons connaître la vérité. Nous allons vous donner un compte rendu chronologique des faits. Nous pouvons aujourd’hui confirmer le retour de Luis Enrique. Le 19 juin, j’ai comparu avec Molina et Robert Moreno pour lui expliquer qu’il occupait le poste d’entraîneur. Il est clairement indiqué qu’à ce moment-là, si Luis voulait revenir, il reviendrait. », a annoncé Luis Rubiales, le président de la fédération espagnole (RFEF) en conférence de presse ce mardi midi.

Reste à savoir comment va prendre cette décision le vestiaire. Si Luis Enrique n’est pas détesté par ses hommes, loin de là, c’est plutôt la forme qui dérange certains éléments espagnols. En effet, d’après les informations des médias espagnols ce lundi soir, le vestiaire était en larmes lorsque Robert Moreno a fait ses adieux à ses joueurs avant de s’en aller et de ne pas participer à la traditionnelle conférence de presse d’après-match. A Luis Enrique de remobiliser tout le monde, maintenant.